Les entreprises déboursant plus de deux millions de dollars en masse salariale ont des obligations quant à leurs employés au niveau de la formation de la main-d'œuvre. Elles ont la responsabilité d’investir 1 % de ce montant dans la réalisation d'activités de formation visant à bonifier et accroître les compétences de leurs employés.
Si les entreprises sont libres de choisir la façon de se conformer à cette règle, elles sont dans l’obligation d’y souscrire. Dans le cas où elle ne le ferait pas, elles devront remettre le montant non investi au Fonds de développement et de reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre. Ce fond s’inscrit à même la Loi sur les compétences et « vise à améliorer la qualification et les compétences de la main-d’œuvre et à favoriser l’emploi, l’adaptation et l’;INSERTion professionnelle de même que la mobilité des travailleurs et des travailleuses », comme l’indique le site d’emploi Québec.
La somme investie en formation doit être déclarée à Revenu Québec en remplissant le formulaire sommaire des retenues et des cotisations de l’employeur. Les déclarations sont envoyées au plus tard le dernier jour de février suivant l’année financière déclarée.
Pour la psychologue et conférencière Rose-Marie Charest, la formation continue est : « un véritable outil de développement des compétences. » L’experte rappelle qu’après sept ans, les connaissances sont généralement désuètes et qu’il est important pour la main-d’œuvre de rester à l'affût des plus récentes pratiques.
La loi du 1 % vient précisément encourager les entreprises à considérer l’importance de renouveler les connaissances afin de pousser plus loin les aptitudes des employés.
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Sommet formation – 25 mars 2021
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