Concours Écho: le PDG de Boralex Patrick Lemaire à la présidence d'honneur

13 Août 2019 Boralex

Par : melanie.rudel-tessier@infopresse.com
Concours Écho: le PDG de Boralex Patrick Lemaire à la présidence d'honneur

Offrir des produits ou des services de qualité ne semble plus suffire. La culture d’entreprise est-elle véritablement devenue un levier d’affaires puissant?

Absolument. Ces dernières années, chez Boralex, ça a été un enjeu crucial pour soutenir notre croissance et subvenir à nos besoins. Pour réussir à recruter, il a fallu nous adapter aux nouvelles générations de travailleurs. Avant, faire les choses «à l’ancienne» fonctionnait. Plus maintenant.

«Avant, faire les choses à l’ancienne fonctionnait. Plus maintenant»

Le déséquilibre entre l’offre et la demande force les entreprises à se pencher sur leur culture et à revoir leurs façons de faire. La nouvelle main-d’œuvre a une panoplie de choix qui s’offrent à elle. Pourquoi, dans ce contexte, ne préfèrerait-elle pas le milieu de travail qui lui propose quelque chose de différent?

C’est pour cette raison que Boralex s’est dotée d’une nouvelle marque employeur ?

Il y a trois ans, nous avons en effet pris la décision de revoir officiellement notre culture d’entreprise. L’entrepreneurship, la communication, le travail d’équipe, le respect et la créativité sont depuis toujours les valeurs qui nous guident. Mais comment mieux les faire ressortir? Comment trouver les bons candidats, ceux qui endosseront ces valeurs? Et comment les garder ? Parce qu’une entreprise doit non seulement savoir attirer les talents, mais les retenir.

Les anciennes générations – nos oncles, nos tantes…  –  ont travaillé pendant 35 ans au même endroit. C’est beaucoup plus rare de nos jours. Il n’y a pas si longtemps, nous avions un taux de roulement nul. Puis, tout à coup, nos employés se sont mis à rester moins longtemps. Le réveil a été brutal! Il était donc impératif de développer notre marque employeur.

Comme PDG, quel a été votre rôle dans la construction de la marque employeur?

Un dirigeant doit être à l’écoute. La haute direction ne pouvait pas prendre des décisions sans consulter ses employés. Nous les avons sondés et leur avons demandé de nous aider à définir notre identité. Autrement, nous serions vraiment partis du mauvais pied!

«Un dirigeant doit savoir s’adapter, mais aussi avoir le goût du changement»

Un dirigeant doit également savoir s’adapter, mais aussi avoir le goût du changement. Il doit être capable de transformer son milieu de travail.

Chez Boralex, je suis parmi les plus vieux, même si j’ai seulement 56 ans! Je suis de «l’ancienne génération» et, je dois l’avouer, plus conservateur. Ma vieille mentalité et moi avons dû faire des concessions, comme l’habillement plus décontracté ou encore le télé-travail. Mais si on a des candidats mobilisés, ayant à coeur les objectifs de l’organisation, ils ne resteront pas à la maison à rien faire! Il faut leur faire confiance. L’autonomie et la responsabilisation sont les clés du succès.

Vous avez accepté la présidence de ce premier concours dédié à la culture d’entreprise. Que souhaitez-vous que les résultats célèbrent?

Tout d’abord, je suis honoré que cette présidence d’honneur ait été confiée à Boralex. C’est moi, mais c’est toute l’organisation qui est ici reconnue comme une pionnière en la matière.

Plus personne ne devrait douter qu’une culture d’entreprise adaptée au monde d’aujourd’hui amène succès et performance. J’aimerais que le concours démontre aux autres entreprises que faire les choses différemment, c’est payant.

Président et chef de la direction de Boralex, Patrick Lemaire est à la tête de cette entreprise en pleine croissance depuis septembre 2006.

En 1988, diplôme en génie mécanique de l’Université Laval de Québec en main, Patrick Lemaire débute officiellement son parcours professionnel au sein de Cascades. Monsieur Lemaire y poursuivra sa carrière et occupera successivement des fonctions de chargé de projets, de responsable de la maintenance ainsi que directeur d’usines de Cascades en France et aux États-Unis. Ses qualités de gestionnaire et de leader seront par la suite mises à contribution dans ses rôles de directeur général de cinq usines de Norampac et  ensuite de vice-président et chef de l’exploitation de cette même entreprise.

Au cours de son mandat chez Boralex, monsieur Lemaire aura mené, avec son équipe, à la transformation de l’entreprise afin de la positionner comme un leader des énergies renouvelables au Canada et en France.

Le nouveau concours Écho récompense les meilleures stratégies en culture d’entreprise au Québec. Les entreprises sont dès maintenant invitées à soumettre leurs candidatures.